Parcours universitaire

Thèse de doctorat

Soutenue à Paris le 5 mars 2001 mention très honorable avec félicitations à l’unanimité du jury

  • Devant un jury composé de :
    • Thierry Paquot, Professeur à l’Université Paris XII (Président)
    • Emmanuel Terray, Directeur d’Études à l’EHESS (Directeur de thèse)
    • Mme Michèle de La Pradelle, Directrice d’Études à l’EHESS
    • Yves Winkin, Professeur à l’École Normale Supérieure
  • Titre : Lieux communs, ethnologie de l’art d’habiter un grand ensemble HLM
  • Laboratoire d’accueil : Centre d’Anthropologie des Mondes Contemporains
  • Résumé : La réflexion reposait sur la monographie d’un grand ensemble d’habitat social. Je m’étais donné pour objectif de reconstruire l’organisation et la cohérence des manières de cohabiter dans un quartier sensible. Il s’agissait notamment de rendre compte des processus de constructions identitaires jouant des logiques d’exclusion, de ségrégation et de discrimination.
  • Situation pendant la thèse : Allocataire de recherche au Centre d’Anthropologie des Mondes Contemporains (1995-1998)

DEA « Territoires urbains, pratiques, représentations, aménagement »

Obtenu à la session de juin 1995

  • Une approche interdisciplinaire des espaces urbains qui m’a permis de mettre en dialogue mes connaissances initiales en sociologie/ethnologie avec des savoirs, des points de vue et des expériences issues de disciplines voisines (géographie, histoire, aménagement, urbanisme).
  • Mémoire : Les modalités d’appropriation de l’espace par les habitants d’un grand ensemble HLM, réalisé sous la co-direction de M. de la Pradelle, ethnologue, directrice d’Études à l’EHESS et de B. Lepetit, historien, directeur d’Études à l’EHESS.

La recherche portait sur les liens que les habitants d’un grand ensemble HLM tissent entre leurs histoires individuelles et la perception de leur espace de résidence. Le point de vue du résident était placé au centre de l’analyse. Au-delà de l’évocation formelle, l’espace habité est apparu, tout à la fois, significatif et enjeu de constructions identitaires mais également cadre et partenaire de relations interculturelles. Ce mémoire avait pour objectif de construire et préciser la posture de recherche adoptée par la suite dans ma thèse.

  • Stage de DEA : Participation à « l’atelier banlieue » coordonné par A. Tanter-Toubon, géographe, ingénieur de recherche à l’EHESS de décembre 1994 à mai 1995 au sein du GGSEU [Groupe de Géographie Sociale et d’Études Urbaines]

Durant ce stage, j’ai abordé la question de la constitution de la banlieue comme objet/terrain d’études pour les sciences humaines à partir de l’exemple de la banlieue parisienne. Ce stage a donné lieu à la rédaction d’un mémoire sur les rapports entre développement industriel et logement social.

Sorti major de promotion du DEA, j’ai été lauréat de l’allocation de recherche pour entrer en thèse