Denis la Mache

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Jeunesse[s] rurale[s]

Il y a quelque temps, l’INSEE et le CREDOC se sont penchés sur les jeunes ruraux et les remarques de ces deux instituts ne peuvent laisser indifférents. En France 3,2 millions de jeunes de 17 à 29 ans vivent en milieu rural, c’est-à-dire 27% de la tranche d’âge. Derrière les chiffres bruts se cachent évidement une grande diversité de parcours, de styles de vie mais aussi quelques caractéristique s communes.

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L’évaluation des politiques publiques : un esprit, une démarche, un savoir-faire

Depuis 1999 je participe à des groupes d’action et de réflexion autour de la question des politiques publiques (participation à des expérimentations d’évaluations de politiques locales conceptions de formations…). Nous avons collectivement mis en place une démarche participative caractérisée par sa capacité à être facilement appropriée par les acteurs locaux sa robustesse et sa fiabilité.

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city dawn landscape sunset

Interview dans la revue Anthropologie Urbaine

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Entretien avec Denis la Mache, anthropologue et maire de Saint Sigismond

Ethnologie-Urbaine : La sociologie est une discipline qui entretient de nombreux liens avec le monde des élus locaux. Elle conduit souvent à s’intéresser de près à leurs missions. Certains sociologues, comme vous, ont décidé de franchir le pas pour exercer des responsabilités politiques locales. Quelles sont les raisons de cet engagement ?

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city landscape water street

Un système politique à bout de souffle

Lettre ouverte aux hommes et aux femmes de bonne volonté

Chers amis,

Après de nombreuses années d’engagement, j’ai fait le choix de ne pas me représenter aux elections regionales, de ne pas soutenir la liste emmenée par Guillaume Garot et de quitter le PS.

Il y a 15 ans, je me battais localement sur mon territoire pour faire vivre les valeurs auxquelles je n’ai cessé de croire : équité territoriale, égalité des chances, développement local… Le PS est venu me chercher. J’y ai trouvé une famille politique, une structure solide sur laquelle adosser mon action locale. Grâce à lui, j’ai pu développer de nombreuses actions. Dans le cadre de mon mandat régional, j’ai pu faire évoluer l’aide aux jeunes sportifs régionaux vers plus d’équité. J’ai pu dénoncer les sommes abusives déployées par la région en matière de communication au détriment du sport pour tous. J’ai pu contribuer à la promotion du plan vélo… Et tant d’autres choses. Je sais ce que je dois à chacun et je n’oublie rien.

Aujourd’hui l’appareil s’est grippé. Il tourne à vide. Les militants ne sont plus entendus. L’ancrage local n’alimente plus la réflexion. L’opacité a remplacé le débat. Les statuts du Parti sont foulés aux pieds au profit de stratégies et d’ambitions personnelles. Je ne peux me résoudre à cautionner cela.

Ce n’est donc pas une famille politique que je quitte. Ce n’est surtout pas un engagement que je renie. C’est un appareil devenu obsolète dont je m’éloigne. Pour moi rien n’a changé. Je ne cours pas à tout prix après les mandats. Je ne suis candidat à rien. Je poursuis mon action locale. Dans ma commune, dans la communauté de communes, avec l’association des maires ruraux de France dont je suis le représentant vendéen, je continue à me battre pour le désenclavement numérique, pour l’accès des jeunes à l’emploi et à la mobilité, pour la lutte contre le réchauffement climatique, pour tourner nos bourgs ruraux vers la modernité… Les combats sont nombreux et je continuerai à les mener.

Je sais pouvoir compter sur vous, hommes et femmes de bonne volonté, pour poursuivre ensemble de vraies batailles de terrain, indépendamment des systèmes et des appareils devenus inopérants, débarrassés des ambitions trop personnelles.

À bientôt,

abandoned wooden barn on grassy terrain against starry night sky

Faire territoire ensemble

Jamais le territoire n’a été aussi présent dans le vocabulaire des politiques publiques. Jamais pourtant l’éclatement des activités quotidiennes des habitants n’a été aussi grand et jamais l’aspiration à relocaliser les pratiques et les relations n’a été aussi présente. N’y aurait-il pas là une apparence de contradiction ? Mais au fait, parlons-nous du même territoire ?

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