Fidélité, utilité, créativité : repenser nos rapports au savoir
Trois idéaux types de rapport à nos connaissances
Que faisons-nous vraiment du savoir que nous accumulons ? En comprendre la genèse et le sens ? l’utiliser pour agir, nous en inspirer ? Sans doute un peu des trois, et d’autres choses encore. Cette question me traverse régulièrement l’esprit lorsque je corrige les nombreux travaux d’étudiants qui jalonnent les fins de semestre. Leurs manières d’aborder les notions étudiées révélaient des logiques variées : approfondir un concept, le transformer en outil ou encore y puiser des idées pour réinventer le réel. Ces trois approches éclairent des rapports au savoir distincts, mais combinables pour former des appropriations singulières.
Cette observation m’a conduit à distinguer trois idéaux types de rapport au savoir : le rapport « fidèle, » le rapport « instrumental » et le rapport « inspirant. » Ces catégories permettent d’éclairer, un peu, la diversité des logiques qui sous-tendent l’usage que nous faisons de nos connaissances.
