Paul Ricœur et le fils prodigue
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Il revient. Il ne sait pas ce qu’il attend. Au bout du chemin, un vieil homme le reconnaît. Il l’ embrasse. Il ordonne. Une tunique, un anneau, des sandales neuves. Et le veau gras. La fête.
Dans l’ombre, un autre homme s’indigne. Il n’a jamais fui lui. Jamais osé. Il est resté là, fidèle. Oublié.
On a tout dit sur la parabole du fils prodigue. Qu’elle parle de Dieu, du pardon, de la fraternité. Mais on dit rarement qu’elle parle de nous. De notre rapport au temps, au récit, à l’autre. De notre besoin de reconnaissance. De notre peur de perdre. Et surtout, de notre difficulté à pardonner.