Les nouveaux ruraux correspondent-ils vraiment à l’image qu’on s’en fait ? c’est à dire des cadres parisiens en télétravail ? Et bien une fois de plus, quand on regarde la réalité avec attention… Les choses ne sont pas aussi simples qu’on le croit.
Ce weekend, dans de très nombreuses communes du département c’était le traditionnel « repas des ainés ». Ma chère commune de Saint Sigismond ne faisait pas exception. Ravis de nous retrouver enfin après ces années de de covid nous avons échangé, partagé.
Il y a quelque temps, l’INSEE et le CREDOC se sont penchés sur les jeunes ruraux et les remarques de ces deux instituts ne peuvent laisser indifférents. En France 3,2 millions de jeunes de 17 à 29 ans vivent en milieu rural, c’est-à-dire 27% de la tranche d’âge. Derrière les chiffres bruts se cachent évidement une grande diversité de parcours, de styles de vie mais aussi quelques caractéristique s communes.
Observation participante, entretiens d’explicitation, analyse documentaire… Ma méthode d’anthropologie appliquée produit des outils ajustés à chacune des situations pour décrypter et mettre à jour le fonctionnement concret du monde de l’entreprise.
Depuis 1999 je participe à des groupes d’action et de réflexion autour de la question des politiques publiques (participation à des expérimentations d’évaluations de politiques locales conceptions de formations…). Nous avons collectivement mis en place une démarche participative caractérisée par sa capacité à être facilement appropriée par les acteurs locaux sa robustesse et sa fiabilité.
Entretien avec Denis la Mache, anthropologue et maire de Saint Sigismond
Ethnologie-Urbaine : La sociologie est une discipline qui entretient de nombreux liens avec le monde des élus locaux. Elle conduit souvent à s’intéresser de près à leurs missions. Certains sociologues, comme vous, ont décidé de franchir le pas pour exercer des responsabilités politiques locales. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Jusqu’en septembre 2006, je participais, dans le département des Deux-Sèvres, à un groupe interministériel d’étude et de pilotage des politiques territoriales impliquant l’État. A ce titre, j’ai été chargé d’animer un programme d’observation des Contrats Educatifs Locaux (CEL)[1]. Contrairement à l’expérience précédente de recherche fondamentale, j’intervenais dans ce programme comme fonctionnaire relevant de l’un des ministères impliqués, chargé de piloter des actions de recherche finalisée. Les problématiques développées étaient négociées dans le cadre d’un comité regroupant l’ensemble des services de l’État concernés à l’échelon départemental. Les résultats avaient pour finalité la mise en œuvre de programmes opérationnels d’accompagnement des acteurs locaux (élus, techniciens…). Lire la suite
Pour une place singulière dans l’état de la recherche
La question des grands ensembles fait désormais l’objet d’un corpus scientifique important. Pratiquant le plan rapproché, des études qualitatives produisent de nombreux éclairages sur le quotidien des groupes sociaux qui peuplent ces quartiers. Attentives au fonctionnement de communautés urbaines, elles décrivent les pratiques spécifiques de groupes ethniques professionnels ou générationnels . Les individus observés n’interviennent qu’en tant que porteurs d’une identité culturelle spécifique. J’ai donc souhaité intégrer, mais aussi dépasser le cadre explicatif fixé par ces enquêtes. Pour cerner toutes les dimensions de la pratique et replacer la recherche dans les grands enjeux liés à la production de la ville, il m’a semblé nécessaire de saisir les comportements observés dans le cadre du fonctionnement général de la société dans laquelle elles s’inscrivent. Lire la suite
Les loisirs des enfants d’Eure-et-Loir (acteurs et enjeux) :
Enquête réalisée en 1999 pour le compte du Conseil Général d’Eure-et-Loir, la Caisse d’Allocations Familiales et le comité départemental Jeunesse au Plein Air (Coordination du programme et gestion d’une équipe de 2 enquêteurs) Lire la suite