Denis la Mache

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Dans le Parc du Marais Poitevin, l’agriculture est menacée

12 communes situées en site classé « Marais Poitevin » viennent d’être sorties de la carte des zones défavorisées. Dans ces zones, les agriculteurs étaient éligibles à des aides compensatoires de l’Union européenne pour compenser les contraintes naturelles de notre territoire. Ces aides leur permettaient de vivre de leur travail en pratiquant une agriculture traditionnelle d’élevage prenant en compte les spécificités du marais mouillé.

 Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture vient de rendre public la liste des commues retenues dans le cadre de la réforme des Zones Défavorisées  au titre de la Politique agricole commune pour le versement compensatoire de handicaps naturels (ICHN). Douze communes du marais mouillé vendéen sont rayées de la carte sans concertation locale et rompant la continuité territoriale pourtant exigée par l’Union Européenne.

 

 

 

 

Cette décision n’est pas acceptable sur le fond comme sur la forme

 

Cette décision n’est pas acceptable sur le fond. Le Marais Poitevin ne doit pas être soumis aux aléas de politiques d’accompagnement ponctuelles. Sa situation spécifique doit être intégrée dans un ensemble de dispositifs politiques pérennes, articulés entre eux et pensés sur le long terme. Le Parc du Marais Poitevin a validé une labellisation pour la production de viande bovine. Celle-ci sera officialisée au mois de juin et en partie financée avec des fonds interministériels. Il n’est pas admissible que ce projet soit fragilisé par la réforme des zones défavorisées.

Cette décision n’est pas acceptable sur la forme. La démarche doit être corrigée. Une décision si chargée d’enjeu pour un territoire doit faire l’objet d’une concertation au plus près de la réalité de terrain. Elle doit associer les acteurs locaux les plus concernés. À aucun moment les maires des communes concernées n’ont été associés. L’avenir de notre marais ne se décide pas à Paris.

Pour ces raisons, je demande à Monsieur le Ministre de prendre en compte les démarches vertueuses et cohérentes tant sur le plan économique qu’environnemental engagées par tous les acteurs du Marais Poitevin. Je lui demande de réintégrer les communes concernées dans la liste qu’il soumettra à la Commission européenne.

Ligne SNCF Nantes/Bordeaux : Communiqué de presse

L’état de la ligne Nantes – Bordeaux, particulièrement dégradée sur les 2 voies de la section La Roche-sur-Yon / La Rochelle a engendré depuis 2015, un ralentissement des circulations pénalisant gravement les temps de parcours et donc la performance commerciale sur l’axe dont la fréquentation ne cesse de diminuer.

La rénovation de cet axe est une priorité du CPER 2015-2020 afin de pérenniser la ligne et de permettre aux trains d’y rouler, de nouveau, à une vitesse de 120 km/h. Ce projet a été phasé : la première phase prévoit la rénovation complète d’une des deux voies avec la possibilité d’un croisement des trains en gare de Luçon. Elle doit être suivie d’une seconde phase, la rénovation de la seconde voie, et d’un second dispositif de croisement au niveau de Marans.

Or, le projet de modernisation envisage désormais d’intégrer l’option d’un nouveau système de signalisation nécessitant de nouvelles études préalables. Un allongement supplémentaire des délais est susceptible de reporter voire de remettre en cause les travaux et à terme l’opportunité de maintenir la ligne. Il y a URGENCE à engager les travaux de modernisation de cet axe ferroviaire et l’ajout d’études complémentaires ne peut, une nouvelle fois, servir de prétexte  à un nouveau report.